mercredi 15 septembre 2010

Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Leonardo da Vinci)1452-1519



Mr Tawiti T. Emmanuel, artiste peintre,sculpteur à l'Académie des Beaux Arts Verviers (Belgique) rend hommage à l'illustre peintre Leonardo da vinci en réalisant son portrait(d'après l'autoportrait du maître en sanguine)huile sur toile 40×50.

Le célébre autoportrait de Léonard de Vinci( 1510-1513)se trouve à la Biblithèque Nationale de turin.
Léonard de Vinci (Leonardo di ser Piero da Vinci, dit Leonardo da Vinci), né à Vinci le 15 avril 1452 et mort à Amboise le 2mai 1519 est un peintre italien et un homme d'esprit universel, à la fois artiste,scientifique,ingénieur,inventeur,anatomiste,peintre,
sculpteur,architecte,urbaniste,botaniste,musicien,poète,philosophe,et écrivain.

Les oeuvres de Léonard de vinci après son enfance à Vinci:

L’ingénieur des Sforza ...

En 1477, il quitte l’atelier de Verrochio. Un an avant, il dut se battre contre une dénonciation anonyme dans un tamburo (boîte destinée à recevoir des dénonciations anonymes) l’accusant d’actes homosexuels avec un modèle de 17 ans. Il fut relaxé. Il entreprend des oeuvres comme «L’adoration des Mages» qu’il n’achèvera pas bien qu’ayant reçu des arrhes.
En 1481, il quitte Florence pour Milan. Certains ont dit qu’il n’appréciait pas trop le mécénat des Médicis, d’autres qu’il ne fut pas retenu parmi les artistes convoqués cette année-là par le pape Sixte IV.
Il propose à Ludovic Sforza des projets de ponts, de pompes, de catapultes, de voitures blindées, ... et d’une statue équestre en bronze du père de Ludovic.
Vers 1483-84, il reçoit commande par la confrérie de l’Immaculée Conception de «La Vierge aux rochers»* dont une première version fut vendue à cause du manque d’argent de la confrérie mais qui fut réalisée une seconde fois et installée à San Francesco Grande pour août 1508.

A cette même époque, il réalise «Portrait inachevé d’un musicien», son seul portrait d’homme sans doute Franchino Gaffurio maître de chapelle de la cathédrale de Milan et «la dame à l’hermine»*, portrait de Ceilia Gallerani, maîtresse de Ludovic.
Vers 1495, on sait qu’il peignit un portrait de Luerezia Crivelli, une autre maîtresse de Ludovic. Ce tableau devrait être celui connu sous le titre de «la belle ferronnière»*.

L’artiste des Sforza ...

Il rêve toujours d’une statue équestre qu’il voit d’abord se cabrant mais qu’un voyage à Rome et la vue de celle de l’empereur Marc-Aurèle le pousse à envisager au pas. Un modèle en grandeur nature en argile est réalisé mais le moulage en bronze ne se fera pas: le métal prévu est envoyé à Ferrare pour la fabrication d’un canon! Quant au modèle d’argile, les archers français s’en servirent comme cible à Milan en 1500.
Entre-temps, il continue ses projets de machines qu’il classe lui-même en deux catégories : les appareils productifs pour améliorer le travail mécanique et les appareils destructifs à usage militaire.
Dans les années 1490, Ludovic Sforza adopte comme église de la cour, Santa Maria delle Grazie. Il fait reconstruire le côté est par Bramante qui allait devenir l’architecte de St Pierre à Rome. Il fait de l’église un mausolée à sa femme Béatrice d’Este. Les mardis et les jeudis, il soupe dans le réfectoire avec l’alclée et décide de commander pour cette pièce une «Cène»*, Léonard reçoit 2000 ducats pour ce travail. Léonard crée son propre mélange de détrampe sur pierre qui s’avéra plus tard trop instable: la peinture commença à se détacher de sa base de plâtre, de poix et de mastic.
Restaurations diverses, travaux et guerres n’arrangèrent pas les choses. N’ayant pas été réalisée selon la technique de la fresque, l’oeuvre ne put être enlevée de ce mur. Une légende raconte que le jour de l’an 1497, Béatrice d’Este enceinte fit la fête en dansant et buvant et que le lendemain elle mourut dans une fausse couche. Les milanains superstitieux prétendent que c’est arrivé parce que la Cène de Léonard venait de recouvrir des portraits de Béatrice, Ludovic et de leurs deux enfants. La mort de la jeune femme fut considérée comme un mauvais présage ... En septembre 1498, Ludovic n’était plus duc de Milan!
Louis XII de France et les Vénitiens s’allient contre Ludovic.

L’ingénieur de César Borgia ...
Léonard se réfugie chez ses amis les Malzi. Lorsqu’il revient à Milan, César Borgia, fils du pape Alexandre VI, lui propose le poste d’ingénieur militaire qu’il refuse. Il travaille à Mantoue avant de revenir après 18 ans à Florence.
En 1502, il accepte la proposition de César Borgia, dessine des cartes, des canaux, ...
Rentré à Florence, il reçoit une commande du podestat pour une fresque dans la salle du grand conseil du palais della Signoria.
C’est à ce moment qu’il peignit "la Joconde" * , considéré comme le portrait de la femme de Francesco Giacondo, un négociant florentin en soie et "La Vierge, Saint Anne et l'enfant Jésus", deux oeuvres où sa technique du "sfumatto" s'épanouit totalement.
La fresque commandée est un échec: la peinture à l’huile sur une base de stuc est instable; Léonard perd son crédit.

Le protégé de Louis XII ...
Louis XII est un mécène tout puissant. A cette époque Léonard travaille à différentes versions de «Léda et le cygne» et réalise un «Saint Jean Baptiste» où il fait la démonstration de sa technique du « chiaroscuro » (clair-obscur).
Il réalise aussi pour Charles d’Ambroise, gouverneur de Milan, au nom du roi de France, des jardins, des jeux d’eaux, ... des études botaniques comme celle de l’étoile-de Bethléen ou ornithogalim umbrellatum, une des plantes figurant aux pieds de Léda. Sa forme spiroïdale est un leitmotiv chez Léonard. On la retrouve dans ses études d’eaux, dans sa vision du déluge et même dans la coiffure de Léda. Il obtient du pape l’autorisation exceptionnelle de disséquer des cadavres sous le prétexte de chercher l’emplacement de l’âme. Il réalise, du moins en partie, un "Saint Jean Bacchus". En réalité, il transforme un St Jean assis en lui ajoutant une couronne de feuilles de vigne et une peau de léopard.

L’homme à tout faire de François Ier ...
François Ier qui a succédé à Louis XII, offre à Léonard une pension et un manoir à Cloux près d’Amboise dans la vallée de la Loire. Il devient « Premier ingénieur, peintre et architecte auprès du roi de France et technicien auprès de l’Etat français ».
Vers 1516,il réalise un saisissant "autoportrait" à la craie qui se trouve aujourd'hui à Turin.
A 65 ans, il ne peut plus peindre à cause de son rhumatisme et des séquelles d’une attaque cérébrale. Mais il conçoit encore des fêtes, des résidences royales et améliore le confort du château d’Amboise. A Blois, on trouve un curieux escalier en colimaçon qui grimpe dans le sens des aiguilles d’une montre. Il semble qu’il fut conçu par un gaucher ou quelqu’un ayant perdu l’usage de sa main droite comme Léonard après son attaque.
Le maître meurt le 2 mai 1519 et est enterré dans le monastère de Saint-Florentin. Ses restes furent éparpillés au cours des guerres de religion.

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